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Infinity Trail : place aux coureuses !

Si les performances des femmes sur les épreuves d’endurance sont de plus en plus impressionnantes, elles sont encore trop peu nombreuses sur les lignes de départ. Et si les backyard ultras étaient un moyen de rendre les courses ultras plus inclusives et de démocratiser l’accès au trail pour les femmes ? On fait le point ! 

Trail, running : une féminisation en demi-teinte

En 2024, 48 % des runners étaient en réalité des runneuses. Et parmi elles, 67 % font du trail. Leur pratique de la course, qu’elle soit sur route ou sur des sentiers rocailleux s’inscrit dans une démarche globale, puisqu’elles sont 65 % à l’associer à un sport de forme comme le fitness, le yoga, le CrossFit ou la musculation.

Courir est une activité saine et accessible : il existe assez peu de contre-indications (même s’il ne faut jamais hésiter à demander l’avis d’un professionnel de santé avant de se lancer), pas besoin d’équipement coûteux pour débuter, et on peut pratiquer assez simplement sur sa pause déjeuner.

Cependant, quand on regarde de plus près, de multiples freins persistent pour les femmes, et si elles sont effectivement de plus en plus nombreuses à s’y mettre, nous sommes encore loin de l’égalité parfaite.

Les femmes qui veulent relever le challenge du dossard ont plutôt tendance à s’inscrire à des petites courses. Une étude américaine à montré qu’elles représentaient 61 % des inscrites aux 5 kilomètres, 34 % des inscrits sur les marathons, et qu’elles n’étaient plus que 16 % au départ d’épreuves de plus de 50 miles.

Plusieurs raisons expliquent ce triste phénomène :

  • Les femmes manquent encore de la représentativité qui les ferait se sentir légitimes sur les ultra-trails. Même si les coureuses gagnent en visibilité, ce n’est pas suffisant.
  • Les courses ultras ou les backyard demandent une préparation relativement chronophage. Pour beaucoup de femmes qui doivent jongler avec la charge mentale du foyer (surtout si elles ont des enfants) et leur activité professionnelle, trouver le temps de caler une sortie longue dans la semaine, c’est mission impossible. Sans oublier qu’une très large majorité de coureuses ne se sentent pas en sécurité quand elles pratiquent. Elles sont 53 % à ne pas courir en soirée et 57 % à adapter leurs parcours pour éviter les situations problématiques.
  • Enfin, de nombreuses idées reçues persistent : les femmes ne seraient pas faites pour affronter des épreuves aussi physiques qu’une course ultra. Saviez-vous qu’aux JO, si le premier 800 mètres féminin a eu lieu en 1964, il a fallu attendre 1983 pour que le marathon soit ouvert aux femmes ?

Une physiologie taillée pour la longue distance

Pourtant, les études sont de plus en plus nombreuses à le démontrer : la physiologie des femmes est taillée pour l’ultraendurance.

On pense notamment à Jasmin Paris, qui en plus de faire partie du cercle très restreint des finishers de la Barkley, a été la première femme à remporter un ultratrail de 431 kilomètres et 13 300 mètres de dénivelé positif avec près de 15 heures d’avance sur le premier concurrent masculin (Spine Race). Précisons qu’elle a réalisé cette performance hallucinante alors qu’elle a consacré une partie de son temps aux ravitos à tirer son lait pour sa fille de 14 mois à l’époque.

Si toutes les femmes ne sont pas taillées pour réussir de tels exploits, elles partagent cependant quelques caractéristiques physiques avec Jasmin Paris :

L’Infinity trail, pour rendre l’ultra-trail plus inclusif

Les femmes ont une belle place à prendre dans le monde de l’ultra-endurance. L’une des clés pour leur ouvrir la porte, c’est de désacraliser ces sports, qu’on présente depuis trop longtemps comme étant l’apanage d’une élite d’athlètes masculins.

Les backyard ultras sont parfaites pour ça : pas de pression de vitesse, de distance ou de dénivelé. Le principe, c’est de terminer autant de boucles que vous pouvez (ou voulez !) en moins d’une heure. Que les coureuses n’en fassent qu’une seule ou qu’elles cherchent à faire tomber le record de Claire Bannwarth (61 tours, soit 409 km), au final, peu importe. L’essentiel, c’est qu’elles soient de plus en plus nombreuses sur la ligne de départ d’une course qui écoute leurs besoins. Bien sûr, courir un Infinity trail, c’est avoir envie de dépasser ses limites. Mais ici, ce sont les athlètes qui se les fixent. La question de la légitimité ne se pose plus de la même manière, puisque ce qui compte, ce sont les objectifs que vous, vous vous êtes donnés.

Sur un Infinity Trail, les participantes peuvent gérer leurs ravitaillements comme elles le souhaitent (du moment qu’elles sont leur la ligne de départ du tour suivant à l’heure). Sur la base vie, elles peuvent bénéficier de leur assistance, mais aussi du soutien de leurs proches. Elles disposent de sanitaires (douches et toilettes) non mixtes ainsi que de protections hygiéniques. Un détail qui a son importance pour celles qui veulent accéder à un peu d’intimité pour se changer par exemple.

Alors mesdames, qu’attendez-vous pour relever le défi de l’ultra trail ?

Vous aussi vous souhaitez venir sur un Infinity Trail ? 

Rendez-vous ici pour trouver la course idéale pour vous : https://infinitytrail.fr/les-infinity-trails/

 

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