Et si votre première course ultra était un Infinity Trail ?

Dépasser ses limites physiques et mentales, dans un cadre où règnent nature et paysages sauvages : c’est ce que recherchent les adeptes des ultra-trails. Cette expérience intense et singulière peut sembler hors de la portée de bien des coureurs et coureuses. À moins de se lancer grâce à une Backyard ultra !
Partons à la découverte de ce concept unique, qui démocratise l’ultra-distance : l’Infinity Trail.

En France, il n’existe pas de définition officielle permettant de qualifier une course ultra d’extrême endurance. Cependant, quand on parle d’ultrafond, d’ultramarathon, ou d’ultra-distance, il est toujours question de courir au-delà de 42,195 km (distance mythique du marathon).
Les ultra-trails se déroulent en extérieur et en milieu naturel, sur des sentiers et terrains divers et accidentés, avec un dénivelé fort ou non. La plupart des tracés (qui débutent traditionnellement à 80 km) sont balisés.
Les trails d’extrême endurance tels que nous les connaissons aujourd’hui nous viennent de Gordy Ainsleigh. En 1974, ce coureur s’est lancé le défi de suivre le parcours de la Western States Trail Ride, mais en courant. Initialement, cette épreuve reliait les 100 miles (161 km) qui séparaient Tahoe City d’Auburn, au cœur de la Sierra Nevada à cheval. Pour pimenter le challenge, Ainsleigh a parié qu’il pourrait y arriver en moins de 24 h : une réussite, parce qu’il a terminé en 23 heures et 42 minutes.
Les années suivantes, d’autres coureurs tentent l’exploit (mais sans forcément y parvenir), et en 77, une course est officiellement créée. Les ultra-trails sont nés.

100 miles en 24 h : c’est aussi l’objectif des Backyard Ultra, ces courses inventées par Gary Cantrell.

Plus connue sous le nom de Lazarus Lake, cette personnalité de l’ultra-endurance est entrée dans la légende en imaginant la Barkley, considéré, à juste titre, comme l’ultra le plus difficile du monde.

Au cœur du Tennessee, les 40 participants ont 60 heures pour boucler 5 tours de 20 miles chacun, pour une épreuve totale de 160,9 km et 20 000 m de dénivelé positif. Mais avant de pouvoir accéder à la ligne de départ, il faut dénicher les coordonnées de Lazarus Lake, introuvables sur internet et lui faire parvenir une lettre de motivation. Les quarante heureux élus (qui ont appris qu’ils avaient été sélectionnés en recevant une lettre de condoléances de Laz) doivent s’acquitter de frais d’inscriptions de 1,60 $, (d’une paire de chaussettes ?), et de la plaque d’immatriculation de leur voiture si c’est leur première Barkley. Pendant la course, aucun GPS n’est admis. Les participants ne peuvent se reposer que sur une carte, une boussole, (et la montre qui leur est remise au moment du départ ?). Ils ne peuvent pas non plus compter sur des postes de soins, et n’ont accès qu’à deux points d’eau sur tout le parcours.

Le principe d’une Backyard Ultra n’est pas moins intense : les concurrents ont 1 h pour terminer une boucle de 6,7 km, et 24 h pour parcourir 100 miles. S’ils mettent moins de 60 minutes, ils peuvent utiliser le temps restant pour récupérer, boire, manger, se changer… En revanche, s’ils dépassent ce laps, c’est l’élimination. Pour gagner une Backyard Ultra, il suffit d’être la dernière personne à finir une boucle entière. Si le phénomène est né aux États-Unis, il s’est très rapidement répandu dans le monde entier.

Et en France, il est incarné par l’Infinity Trail.

Les adeptes des courses ultras témoignent d’une expérience presque philosophique, et d’un autre rapport au monde. L’ultra endurance en pleine nature permettrait de se reconnecter à l’instant présent et à des sensations brutes, loin du chaos de notre quotidien. Une promesse qui fait rêver, mais qui semble inaccessible à beaucoup, et ce même si 41 % des personnes qui courent régulièrement pratiquent le trail.

À moins de faire le choix de se lancer le défi d’un Infinity Trail !

L’Infinity trail, ce sont sept Backyards, partout en France, avec chacun leurs particularités. Terrain, dénivelé, conditions météo : vous aurez l’embarras du choix pour mettre un pied dans la légende.

L’avantage d’un Infinity Trail ? La boucle est balisée, et l’aire de repos est parfaitement optimisée pour que les participants puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Mais surtout, c’est vous qui vous vous fixez votre objectif. Un tour ? 10 tours ? 100 tours ? C’est vous qui décidez : chaque participant est maître du challenge qu’il veut relever. C’est aussi un excellent moyen d’expérimenter le vrai dépassement de soi, 6,7 km à la fois.

Et il peut même être ambitieux. Entre les bénévoles et l’organisation, l’Infinity Trail vous offre les meilleures conditions pour vous dépasser. Peut-être allez-vous chercher à battre votre record de distance ou de temps passé à courir ? Vous pouvez également vouloir essayer d’autres types de terrains que ceux auxquels vous êtes déjà habitués. Vous pourriez aussi avoir envie de vous tester sur une nouvelle manière de gérer votre effort. En effet, pour l’Infinity Trail, ce qui compte c’est de savoir doser son effort pour tenir le plus longtemps possible.

Une Backyard Ultra conviviale peut aussi être pour vous l’occasion de vous lancer dans le trail, en étant au contact d’athlètes passionnés et dans des conditions sécurisantes, même pour les débutants !

Même s’il est plus accessible que bien d’autres courses ultras, l’Infinity Trail n’en est pas moins exigeant. Ne négligez pas votre préparation !

• Au moins 8 semaines avant l’épreuve, augmentez progressivement la durée et la fréquence de vos sorties. Si votre but est de courir 12 h, visez ce volume d’entrainement hebdomadaire. Le weekend, prévoyez des sorties plus longues. Évitez le fractionné, qui peut occasionner des blessures et qui ne sera pas utile sur ce type d’épreuve. Aussi entrainez vous sur un terrain similaire et en conditions réelles avec un départ chaque heure.
• Variez les activités. Natation, vélo, rando, salle de sport : vous solliciterez vos muscles différemment, et vous esquiverez la lassitude.
• Anticipez les aléas. Testez votre matériel avant la course, et n’utilisez rien de neuf le jour de l’épreuve. Préparez votre peau aux petits bobos qui pourraient vous handicaper. Vous pouvez par exemple tanner la peau de vos pieds en alternant l’application d’une crème à base d’acide hyaluronique (comme le sérum After Sport Ritual de RGENTec) le matin et de jus de citron le soir. Cela vous aidera à prévenir les ampoules. Si vous avez l’habitude de souffrir d’irritations dues aux frottements de vos cuisses, profitez de la phase de préparation pour aider la peau fragilisée à se régénérer et à se renforcer. Le baume Bye Bye Burn, ou le roll on Shock and Roll de RGENTec vous aideront à avoir une peau plus souple et plus résistante le jour J.
• N’oubliez pas le mental ! Une course ultra, c’est aussi une tempête d’émotions, allant de l’euphorie à l’abattement. C’est normal ! Il y a de grandes chances que vous passiez par toutes ces étapes. Entourez-vous d’autres coureurs, embarquez vos proches et soutenez-vous mutuellement.

Objectif ambitieux, entrainement sans limite ?

Faux ! La récupération et le repos sont absolument fondamentaux dans votre préparation. C’est elle qui va permettre à votre corps de se remettre entre chaque entrainement, en surcompensant. Ce phénomène physiologique permet à l’organisme qui a vécu une situation de stress de s’adapter et de générer un plus haut niveau de performance. Les phases de repos sont indispensables pour réparer vos petits bobos (courbatures, problématiques cutanées, fatigue musculaire…), mais aussi pour éviter le surentrainement et la lassitude. Ne la négligez pas !

Alors, maintenant que vous en savez plus sur les Infinity Trails, quelle est votre excuse pour ne pas vous lancer ?

Vous aussi vous souhaitez venir sur un Infinity Trail, avec ou sans assistance ? 

Rendez-vous ici pour trouver la course idéale pour vous : https://infinitytrail.fr/les-infinity-trails/